Ciment (8/12/2009)

Produire 1 tonne de ciment libère environ 860 kg de CO2 (60% viennent du calcaire et 40% de l'utilisation des combustibles fossiles)

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Gaz naturel (4/12/2009)

Le gaz naturel en provenance de Russie représente 25% de la consommation de gaz de l 'Union Européenne. 80% de ce gaz transite par l'Ukraine.

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Production d’acier (15/11/2009)

On produit chaque année environ 200 kg d’acier par habitant sur la terre. Cela représente une production mondiale de 1,33 milliards de tonnes en 2008.

Pour chaque tonne produite on émet en moyenne 2 tonnes de CO2 dans l’atmosphère. L’Europe a pourtant fait de gros efforts puisqu’elle en émettait 2 fois plus par tonne en 1950. Les émissions de CO2 de la sidérurgie représentent 30% de celles de l’industrie. Elle consomme aussi 20% de l’énergie totale du secteur industriel. La France produit pour sa part 18  millions de tonnes d’acier. Depuis 1990, les émissions de CO2 par tonne d’acier fabriqué en France ont diminué de 17%. L’énergie est une part importante du coût (30 %) d’où l’intérêt de réduire la consommation d’énergie par tonne d’acier fabriqué. L’acier recyclé nécessite 2 fois moins d’énergie pour être fabriqué que s’il est produit pour la première fois. 90% de l’acier est recyclé dans les pays développés mais seulement 30 % dans les pays émergents.

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Le yoyo du prix du pétrole (20/10/2009)

Le prix du baril de pétrole a fortement varié depuis 1 an. Le baril WTI était à 145$45 le 3/7/2008. Il est descendu à 34$36 le 12/2/2009 et vaut 78$53 le 16/10/2009.

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On est mieux dehors que dedans (12/10/2009)

Nous passons aujourd’hui 70 à 90% de notre temps dans des locaux. Or ceux-ci sont beaucoup plus pollués qu’à l’extérieur.

Il y a en particulier des composés organiques volatils (COV) provenant des matériaux contenus dans la maison : moquettes, colles, nettoyants ménagers, désodorisants, meubles, etc. qui sont d’autant plus émis que la température est élevée. L’association « Que Choisir » a effectué des mesures dans 900 logements. Les résultats sont inquiétants car certains produits peuvent favoriser des cancers, augmenter les allergies ou avoir un impact sur la descendance ou la reproduction (perturbateurs endocriniens). En zone urbaine la concentration en COV est plus de 3 fois supérieure à l’intérieur qu’à l’extérieur et en zone rural elle est presque 10 fois supérieure. On est peut être bien chez soi mais la pollution est entre 3 et 10 fois plus grande qu’à l’extérieur ! N’hésitons donc pas à aérer les logements et à sortir dehors respirer un meilleur air

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Taxe carbone (1/10/2009)

Taxe carbone : injuste pour les uns, permis de polluer pour les autres.

www.techniques-ingenieur.fr/article

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Voitures électriques (18/9/2009)

Environ 11% des émissions mondiales de CO2 proviennent des voitures particulières. Un véhicule électrique n'émet pas de CO2 en fonctionnement ce gaz est émis en plus ou moins grande quantité lors de la fabrication de l'électricité. Au niveau de l'Europe, qui produit une bonne part de son électricité de manière polluante, cela se traduit par des émissions moyennes globales d'environ 60-65 g de CO2 par km. En France ce serait de moins de 12 g de CO2 par km et sans doute moins si la recharge a lieu la nuit.

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Consommation informatique (15/9/2009)

En France, l'informatique consomme 13,6% de l'électricité. France Télécom consomme environ 1% de l'électricité française. Au niveau des émissions de CO2, les technologies de la communication représentent environ 2% des émissions mondiales.

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Les lampes fluorocompactes (3/9/2009)

Les lampes à incandescence doivent progressivement disparaître d’Europe.

On ne peut déjà plus acheter des lampes à incandescence 100 W depuis le 30 juin 2009. Le 31 décembre 2009 ce sera le tour des lampes de 75 W, le 30 juin 2010 celles de 60 W et enfin le 31 décembre 2012 celles de 25W. Elles seront remplacées par les lampes fluorocompactes qui consomment environ 5 fois moins d’énergie pour un éclairement analogue (pas encore en terme de qualité pour l’œil humain). Leur durée de vie, 6 à 10 fois supérieure, dépend de la manière dont on les utilise : elles n’aiment pas être allumées et éteintes fréquemment. Elles émettent aussi des rayonnements électromagnétiques (en plus de la lumière) que l’on peut mesurer à faible distance (il est supérieur au bruit électromagnétique ambiant jusqu’à environ 1 m de distance). Ce dernier point est à prendre en compte pour ceux qui ont une phobie des rayonnements électromagnétiques.

Une ampoule fluorocompacte doit contenir au plus 5 mg de mercure. C’est peu mais de l’ordre de 180 millions d’ampoules sont vendues chaque année en France. Lorsqu’elles seront toutes de type fluorocompacte, cela fait de l’ordre de 900 kg de mercure chaque année. C’est pour cela qu’il ne faut surtout pas jeter ces ampoules usagées dans une poubelle. Il faut les déposer dans des endroits où l’on en prendra soin sous peine de disséminer du mercure dans l’environnement.

En attendant les LED (light emitting diodes) qui consommeront encore moins d’énergie et dureront plus longtemps mais qui sont encore trop chère, les lampes fluorocompactes sont un excellent moyen de consommer moins d’électricité et, dans des pays qui produisent cette dernière en majorité avec des combustibles fossiles comme le charbon ou le gaz naturel, d’éviter d’émettre du CO2 dans l’atmosphère. Leur utilisation demande juste de faire attention à leur devenir en fin de vie.

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Le pétrole, le gaz et le charbon n’ont pas remplacé les énergies renouvelables (3/9/2009)

Le pétrole, le gaz naturel et le charbon n'ont pas remplacé les énergies renouvelables depuis 2 siècles. Ils se sont ajoutés à celles-ci. Nous consommons de plus beaucoup plus d'énergies renouvelables  que nos  ancêtres. Détails dans l'article

www.techniques-ingenieur.fr/article/article_6228/energies-renouvelables---richesse-d-hier--espoir-de-demain.html

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2 articles dans les techniques de l’ingénieur (18/7/2009)

L'un sur les risques lors de l'exploitation des sources d'énergie

www.techniques-ingenieur.fr/article/article_5961/sources-d-energie---dangers-et-risques.html#

L'autre est un interview sur "demain l'énergie"

www.techniques-ingenieur.fr/article/article_6129/christian-ngo----il-n-y-aura-plus-de-petrole-et-de-gaz-dans-cent-ans-.html

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SiC pour les conditions extrêmes (5/7/2009)

Les caractéristiques du SiC sont particulièrement intéressantes pour des applications dans des milieux extrêmes. Son gap de 3,2 eV est supérieur à celui du Si (1,1 eV) ce qui permet de pouvoir travailler à plus haute température (900°C au lieu de 300°C pour le Si).

Sa tension de claquage est 10 fois plus grande que celle du silicium et il accepte une densité de courant supérieure d'un facteur 100 à celle du Si. Ceci est intéressant pour l'électronique de puissance et les composants hyperfréquence de puissance.

Sa meilleure conductivité thermique (plus de 3 fois meilleure que celle du Si) et un meilleur accord de maille du réseau cristallin avec le GaN permet d'envisager de l'envisager comme substrat de DEL bleues ou blanches ou de laser semi-conducteurs.

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Accélérateur de particules (5/7/2009)

Un faisceau de 10 mA de protons accélérés à 1 GeV (typiquement ce qui est nécessaire pour un système nucléaire hybride qui est constitué d'un réacteur nucléaire sous critique couplé à un accélérateur de protons de haute intensité) correspond à une puissance de 10 MW. Un tel faisceau bombardant une cible de spallation (W, Hg, Pb...) peut produire un flux de neutrons de l'ordre de 1018 neutrons/s.

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Croissance ou décroissance verte ? (3/6/2009)

On promet que la croissance verte est génératrice de beaucoup d’emplois. Est-ce toujours vrai ? Les exemples suivants montre que ce n’est pas toujours le cas.

L’Europe a pris la décision d’interdire la vente d’ampoules à incandescence d’une puissance de 100 W. Cette décision est bien sûr approuvée par le Grenelle de l’environnement. Fin 2009 ce sera le tour des ampoules de 75 W. On devra maintenant utiliser des lampes fluorocompactes qui consomment moins pour le même éclairement et durent plus longtemps (à condition de ne pas les éteindre et allumer très souvent). D’ici 2012 toutes les lampes à incandescence devront avoir disparu en Europe ce qui permettra une diminution de la consommation d’énergie d’environ 6 TWh, soit à peu près les trois quarts de la production annuelle électrique d’un réacteur nucléaire de 1000 MW électrique. Ces ampoules en fin de vie ne devront d’ailleurs pas être jetées dans les poubelles ordinaires car elles contiennent un peu de mercure dont la dissémination pourrait conduire à de graves pollutions.

C’est effectivement bien de passer à une technologie plus économe en énergie car, pour les pays comme l’Allemagne ou le Danemark par exemple, cela permet de réduire les émissions de CO2 puisque dans ces pays une grande part de l’électricité est produite à partir de combustibles fossiles et notamment du charbon.

Voyons maintenant les conséquences économiques, notamment en ce qui concerne la France. Depuis que la décision de ne plus vendre de lampes à incandescence de 100W a été prise par l’Europe, la société OSRAM, filiale de Siemens, a proposé aux employés de son usine située dans le Bas Rhin une diminution de salaire de 12,5% étalée sur 3 ans. Ceux qui ne souhaitent pas accepter cette diminution de salaire pouvant être licenciés. En effet, la moitié de l’activité de l’usine est consacrée à la fabrication de ces lampes à incandescence d’où un choc économique important. D’autres groupes comme Philips ou General Electric envisagent plutôt de délocaliser leur production en Asie. En effet, dans les pays émergent, où l’électricité est comparativement plus chère que dans les pays riches rapporté aux revenus des gens, les lampes fluorocompactes sont largement utilisées et de nombreuses usines en fabriquent.

Il y a donc économie d’énergie et croissance (les lampes fluorocompactes sont plus chères) mais pas chez nous.

Plus récemment la société Renault a pour projet de construire une usine zéro émission de CO2 qui sera aussi à énergie positive. Les transports vers et hors de l'usine utiliseront largement le rail. Environ 6000 emplois vont être créés. Cette usine sera-telle construite en France ? Non, à Tanger au Maroc. Croissance verte mais ailleurs !

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Lithium : l’enjeu stratégique de demain (3/6/2009)

Article dans les techniques de l'ingénieur

Lithium : l'enjeu stratégique de demain ?

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Beaux discours sur le CO2 mais une réalité toute autre (23/6/2009)

L’humanité émet actuellement environ 2 fois plus de CO2 que la nature peut absorber ce qui augmente l’effet de serre naturel.

Une grande partie vient de l’utilisation de l’énergie. Il faut donc essayer de réduire les émissions de CO2. Cela passe en premier lieu par la sobriété et l’efficacité énergétique et, parallèlement, par une utilisation plus importante des énergies décarbonées (énergies renouvelables et nucléaire) ainsi que par une diminution progressive de l’utilisation des combustibles fossiles (pétrole, gaz naturel et charbon).

Nous sommes actuellement envahis de discours nous disant qu’il faut réduire les émissions de CO2 ; ils tendent d’ailleurs à nous faire croire qu’on y arrive. C’est néanmoins oublier qu’une grande partie de la planète est peuplée d’habitants qui sont loin d’avoir notre niveau de vie et qui aspirent à celui-ci. Or pour accroître celui-ci il n’y a malheureusement pas pour eux d’autre moyen que de consommer un peu plus d’énergie. D’autre part, une grande partie des produits manufacturés consommés par les pays riches sont produits dans les pays émergents ce qui accroît leur consommation d’énergie et leurs émissions de CO2. Les pays riches ont ainsi externalisés une partie de leur consommation d’énergie, de leurs émissions et aussi de leurs emplois.

Voyons maintenant la réalité. Entre 1990 et 2000 les émissions mondiales de CO2 ont augmenté en moyenne de 0,9% par an. Depuis 2000 elles ont explosées avec un taux de croissance annuel moyen de 3,5% alors que le monde est beaucoup conscient des effets négatifs de ces émissions. Aujourd’hui, la crise - comme celle de 1929, la guerre de 39-45 ou les chocs pétroliers de 1973 ou de 1979 - va conduire à un ralentissement de l’activité économique et donc à une réduction des émissions de CO2 mais ce n’est pas le moyen le plus agréable pour l’humanité de réduire ses émissions. Ce sera de toute manière ponctuel. Entre 2000 et 2008 les émissions mondiales de CO2 ont augmenté d’environ 25%. Ce n’est pas étonnant lorsque l’on regarde l’augmentation de la consommation d’énergie des principales sources utilisées dans le monde dans la figure.

On voit une forte augmentation du charbon qui est malheureusement la source d’énergie la plus polluante et une augmentation notable du gaz naturel et du pétrole. Tout le monde veut bien sûr réduire ses émissions, et chacun doit individuellement y contribuer dans la mesure de ses moyens, mais on voit que la réalité est toute autre et qu’il sera très difficile de le faire à l’échelle mondiale.

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La France plus verte qu’on ne le croit (18/6/2009)

La France est très souvent considérée comme peu « verte » comparée à certains de ses voisins Européens. Il n’en n’est en fait rien et notre pays n’a pas à rougir de son comportement qui est souvent plus vertueux que d’autres qui sont pourtant considérés par l’opinion publique comme étant plus « propres » que la France. Beaucoup de pays se mobilisent pour lutter contre le changement climatique en essayant de réduire les émissions de gaz à effet de serre et notamment celles de CO2 qui a la contribution la plus importante. Il est donc intéressant de comparer la quantité de CO2 émise dans différents pays pour produire 1$ de richesse. La figure montre cela pour quelques pays.

On constate alors que la France est particulièrement efficace dans ce domaine, bien plus que le Danemark ou l’Allemagne. Le Japon, les États-Unis et la Chine sont aussi moins performants. Comme on le voit, la France est particulièrement performante même si ce n’est pas l’impression qu’en a le grand public.

Les technologies de l’information et de la communication émettent autant de CO2 que les avions (2/6/2009)

Les technologies de l’information et de la communication : ordinateurs, serveurs (qui consomment de l’électricité mais ont aussi besoin d’être climatisés), téléphones fixes ou mobiles, réseaux, périphériques d’ordinateurs… sont de plus en plus nombreux et indispensables à la civilisation moderne.

Le cabinet Gartner  a estimé que la quantité de CO2 émise par ces technologies représentait environ 2% des émissions mondiales. C’est autant que le trafic aérien international et croît plus vite que celui-ci.

La consommation d’électricité des seuls serveurs qui acheminent l’information via Internet, stocke et traite les données, représente environ 1% de l’électricité mondiale consommée. Cela représente l’équivalent en électricité de ce que fournissent une vingtaine de réacteurs nucléaires de 1 000 MW électriques. Malheureusement l’électricité utilisée n’est pas toute d’origine nucléaire ou renouvelable. En France, à cause des centrales thermiques de pointe, les émissions sont d’environ 80 g de CO2/kWh (90% de l’électricité est produite par le nucléaire et l’hydraulique, donc sans émission de CO2) mais, aux États-Unis, où l’on utilise beaucoup de centrales à charbon pour produire de l’électricité, on émet en moyenne 550 g de CO2 par kWh électrique produit. Un français émet donc moins de CO2 en utilisant Internet qu’un Américain !

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Vaches, camions, voitures, vélos et CO2 (31/5/2009)

Les camions sont particulièrement polluants en termes d’émissions de CO2. Ils représentent 3% du parc de véhicules de l’Union Européenne mais sont responsables de 23% des émissions.

Rappelons qu’une voiture moyenne consommant 7,5 l/100km d’essence émet 175g de CO2 par km. Si 15000 km sont parcourus dans l’année cela représente une émission de 2,6 tonnes de CO2.

Une vache est encore plus polluante vis à vis de l’effet de serre qu’une voiture. Elle émet dans l’année de l’ordre de 600 kg de CO2 mais surtout, comme c’est un ruminant, elle émet environ 360 kg de méthane (CH4). Or le méthane a un impact 21 fois supérieur à celui du CO2 vis à vis de l’effet de serre ; Cela représente donc de l’ordre de 7,5 tonnes d’équivalent CO2 dans l’année. Au total c’est environ 8 tonnes d’équivalent CO2 qui sont émis dans l’atmosphère, soit 3 fois plus qu’une voiture. Il faut néanmoins noter que l’alimentation animale, si elle est à base d’herbe ou de fourrage, contribuer à diminuer ces émissions car les végétaux absorbent du CO2 en poussant. On estime que cela diminue d’environ 30% la valeur de ces émissions.

Il y a beaucoup de vaches en France, 18,9 millions en 2006. Ce nombre a toutefois diminué puisqu’il était de 23,2 millions en 1979 selon des données de l’INRA. La population française est par ailleurs passée de 50 millions d’habitants en 1979 à 61 millions aujourd’hui. On a besoin de moins de vaches car la productivité a augmenté. Cette augmentation de productivité a donc permis, entre 1979 et 2006, de diminuer les émissions de gaz à effet de serre. Le paradoxe est donc que réduire la productivité, comme cela est souvent souhaité, augmenterait les émissions de gaz à effet de serre sauf à consommer moins de viande bovine et moins de lait.

L’utilisation d’un vélo émet aussi du CO2 puisque le cycliste fournit plus d’efforts en pédalant que s’il est immobile. Ce supplément d’énergie nécessaire à propulser le vélo se traduit par un appétit plus grand. Si l’on tient compte des gaz à effet de serre pour produire, élaborer et transporter les aliments supplémentaires, les émissions peuvent dépasser celles d’une voiture électrique utilisant de l’électricité française, c’est à dire produite à 90% sans émission de gaz à effet de serre. Si l’on considère 4 cyclistes et 4 personnes dans la voiture électrique, le bilan est encore meilleur. Mais il faudrait aussi comparer la quantité d’énergie nécessaire pour fabriquer le vélo et la voiture. Cette dernière étant alors fortement pénalisée.

Ce type d’évaluation globale ou presque globale peut conduire à des résultats surprenants lorsque l’on compare deux choses différentes et est parfois utilisée par des industriels pour promouvoir un de leur produit. Dans l’exemple cité il est bien sûr préférable, surtout pour la santé, de faire du vélo lorsque c’est possible plutôt que de la voiture.

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Sources d’énergie : dangers et risques (29/5/2009)

Vous trouverez un éditorial sur le danger et les risques des sources d'énergie à l'adresse suivante des techniques de l'ingénieur Sources d'énergie : dangers et risques

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Combien il vous en coûtera pour rénover votre habitat ? (27/5/2009)

La réglementation thermique qui va être mise en œuvre en 2010 pour la construction des logements neufs est beaucoup plus dure que celle de 2005.

Si vous souhaitez rénover votre logement pour satisfaire à ces nouvelles directives, il vous en coûtera en moyenne de l'ordre de 300 €/m2. Ainsi, si vous habitez dans un logement qui fait 100 m2, cela vous coûtera donc de l'ordre de 30 000 €.

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Si l’on ne consommait que du pétrole en France ! (27/5/2009)

En 2006, la France a consommé, 275,3 Mtep (millions de tonnes équivalent pétrole) sous la forme de sources d’énergie : pétrole, gaz, charbon, nucléaire, énergies renouvelables. Si cela n’avait été que du pétrole, cela représenterait une consommation d’environ 2 milliards de barils par an, soit 33,6 barils par français.

C’est une quantité considérable puisque cela correspond à une consommation de 5,5 milliards de barils par jour pour notre pays. A 50$ le baril la consommation de pétrole représenterait 100 milliards de $ par an. Heureusement, dans la réalité, la France n’a consommée que 91,8 millions de tonnes de pétrole, le reste étant d’autres sources d’énergie.

Pour donner quelques ordres de grandeur, si 275,3 Mt de pétrole étaient transportés par mer, cela représenterait environ 1 200 Amoco Cadiz ou 9 200 Erika, pour prendre comme moyen de transport des pétroliers de sinistre mémoire. En fait, la consommation française d’énergie est déjà supérieure à celle du monde entier il y a un peu plus d’un siècle.

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Grenelle de l’environnement : c’est maintenant au consommateur de payer ! (23/5/2009)

L’application des décisions du Grenelle de l’environnement devrait représenter un coût de 440 milliards d’euros étalés sur 10 ans. C’est un montant beaucoup plus ambitieux que les États-Unis dont le plan vert est, sur une période analogue, de 170 milliards de dollars, soit environ 125 milliards d’euros. La France met donc en œuvre un plan presque 4 fois plus élevé pour une population 5 fois plus faible (60 millions d’habitants contre 300 millions aux États-Unis).

Le but de cette brève n’est pas d’être pour ou contre les mesures du Grenelle de l’environnement mais de donner au lecteur quelques ordres de grandeur qu’il pourrait calculer de lui-même ;

Combien va coûter en moyenne ce plan pour chaque français ? Presque 7 500 € sur 10 ans contre 400 € pour un américain. Cela fait 750 € par an et par français. Ramené à la population active ayant un emploi, cela représente environ 1 700 € par an pendant 10 ans. C’est donc chaque année de l’ordre de 70% d’un mois de SMIC par français ou environ 1,7 fois un mois de SMIC pour les travailleurs actifs (ou typiquement pour un foyer français) qu’il faudra débourser d’une manière ou d’une autre pour que la France mette en œuvre ces mesures.

Cet argent devrait créer plus de 500 000 emplois dont un certain nombre liés aux énergies renouvelables, au bâtiment, etc. Mais restera-t-il assez d’argent aux ménages pour faire des dépenses liées à l’amélioration de l’habitat ? Rien n’est moins sûr or pas de client pas d’emploi dans le secteur considéré. Seuls les grands travaux pourront être financés en levant de nouveaux impôts directs ou indirects. Il faut espérer que les entreprises travaillant sur le sol français auront suffisamment de marges pour participer à ce financement en améliorant leurs locaux ou en en construisant de nouveaux selon les nouvelles normes.

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Chauffage intérieur et température extérieure (14/5/2009)

Les besoins en chauffage dépendent de la température extérieure. Une partie de celui-ci est assuré en France par l’électricité. Une diminution de 1°C de la température extérieure demande une puissance électrique installée supplémentaire d’environ 1,5 GW. Pour fixer les idées, la saison de chauffe est de l’ordre de 280 jours par an en région parisienne pendant laquelle la température moyenne est proche de 10°C.

Du côté du consommateur, baisser la température de son logement de 1°C permet d’économiser de l’ordre de 7% d’énergie en chauffage. D’autre part, les différents appareils utilisés dans une maison contribuent à chauffer celle-ci : les appareils ménagers (réfrigérateur, plaques de cuisson, etc.), l’éclairage (sa contribution va diminuer avec les lampes fluorocompactes), le soleil qui brille éventuellement dans la journée, etc. Tous ces effets contribuent à chauffer le logement d’environ 3°C. Il y a aussi un gain si le logement est entouré par d’autres logements où, s’il s’agit d’une habitation individuelle, si celle-ci est compacte (plusieurs étages plutôt que de plein pieds) et bien orientée.

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Comment calculer les émissions de CO2 de son véhicule (13/5/2009)

Les émissions de CO2 des véhicules sont indiquées dans les brochures des constructeurs et dans les documents officiels. Or ces valeurs sont très différentes de la réalité. En fait les émissions sont proportionnelles à la consommation du véhicule et chacun peut constater que ce qu'il consomme en moyenne est supérieur aux consommations normalisées indiquées dans les brochures. De plus, lorsque le véhicule a parcouru beaucoup de kilomètres, la consommation augmente par rapport à ce qu'elle était quand il était neuf et rôdé. Les formules ci-dessous permettent de calculer vos émissions de CO2 si vous connaissez votre consommation moyenne.

1 litre d’essence = 640 g de C = 2,35 kg de CO2

1 litre de diesel = 734 g de C = 2,69 kg de CO2

120 g de CO2 par km correspond donc à une consommation de 5,1 l/100km pour une voiture à essence et à 4,5 l/100km pour une voiture diesel.

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Presque 200 000 nouveaux habitants de plus chaque jour sur la Terre (28/4/2009)

Chaque jour il y a presque 200 000 nouveaux habitants sur la Terre et la population mondiale est maintenant proche de 6,8 milliards d’habitants.Ce chiffre est la différence entre le nombre de naissances (plus de 350 000 par jour, soit 4 naissances par seconde) et de décès (presque 160 000 par jour, soit un peu moins de 2 par seconde). Il y a donc chaque jour 200 000 nouveaux consommateurs d’énergie et d’autres ressources. L’espérance de vie est d’un peu plus de 64 ans dans le monde mais elle est de 80 ans en France, pays particulièrement favorisé dans ce domaine.

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La Terre, Vénus, Mars et l’effet de serre (28/4/2009)

Vénus est environ 30% plus proche du Soleil que la Terre et Mars 50% plus éloigné de notre étoile. Ces variations de distance ne peuvent expliquer la valeur des températures moyennes qui règnent à la surface : 15°C pour la Terre, -63°C sur Mars et  457°C sur Vénus. Sur Terre la température moyenne devrait être de -18°C mais grâce à l'effet de serre cette température moyenne est augmentée de 33°C. La pression est de l'ordre de 1 atmosphère (1 bar) et la concentration en CO2, gaz à effet de serre, est de 0,0382 % et celle en vapeur d''eau (un puissant gaz à effet de serre) peut aller jusqu'à 4%. Sur Mars il y a surtout du CO2 (95%) mais la pression est très faible 0,006 bars : il fait très froid car l'effet de serre est faible 61°C sans effet de serre). Sur Vénus il fait très chaud car l'effet de serre est très important (sans effet de serre la température moyenne en surface serait de -43°C car sont coefficient de réflexion de la lumière solaire est beaucoup plus grand que celui de la Terre). L'atmosphère contient 96,5% de CO2 et la pression est de 92 bars.

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Moins de CO2 émis grâce à l’énergie nucléaire (27/4/2009)

L'utilisation de l'énergie nucléaire pour produire de l'électricité permet d'éviter d'émettre entre 2,2 et 2,6 milliards de tonnes (Gt) de CO2 par an par rapport à ce qui aurait été émis si la même quantité d'électricité avait été produite avec des centrales au charbon. Avec le mix actuel mondial de production d'électricité actuel (il n'y a pas que des centrales au charbon pour produire de l'électricité), cette économie est de 1,5 Gt de CO2. Entre 1971 et 2004 les émissions cumulées de CO2 par les combustibles fossiles ont été de 218 Gt. Les émissions évitées par le nucléaire représentent 58 Gt. En 2006, l'énergie nucléaire a produit 16% de l'électricité mondiale, soit 2 600 TWh. Les émissions de CO2 provenant de la production mondiale d'électricité représentent 27% des émissions totales.

Source Nuclear energy outlook, 2008, AEN/NEA OCDE

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Pesticides (26/4/2009)

En 200 ans la population mondiale a été multipliée par presque 7. En Europe les famines ont disparues grâce à l'augmentation des rendements agricoles et une lutte efficace contre les insectes nuisibles, les champignons et les maladies des plantes avec des pesticides qui présentent malheureusement d'autres inconvénients. Dans l'union Européenne la quantité de pesticide utilisée est d'environ 280 g par an et par habitant. Une partie se retrouve dans nos assiettes. Ainsi, le quart des fruits, légumes et céréales contiennent au moins 2 pesticides.

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Comment gaspiller de l’énergie (21/4/2009)

Les veilles des électroniques en Europe et la consommation des appareils électriques à l’arrêt ont représenté 47 TWh en 2005. Cela correspond à 1% des émissions mondiales de CO2 presque 10% de la consommation électrique des foyers européens. En 2010 la règlementation européenne prévoit de descendre la puissance des appareils à l’arrêt à 1W et à 2W pour les veilles. Si l’on alimentait cette consommation par des panneaux solaires, il faudrait environ 31 millions de kWc de panneaux solaires, soit 220 km2 de panneaux en silicium cristallin ou 250 km2 de panneaux en silicium polycristallin. Le coût, serait de l’ordre de 150 milliards d’€, soit plus de 2 fois le budget de l’éducation nationale français pour alimenter une consommation électrique qui ne sert à rien.

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L’énergie n’est pas chère (15/4/2009)

Un réfrigérateur moyen français consomme, selon l'ADEME, 380 kWh/an. Une trentaine d'euros d'électricité suffisent à le faire fonctionner. Supposons maintenant que nous voulions alimenter ce réfrigérateur avec de l'eau, stockée à 100 m de hauteur (une piscine construite à une hauteur de 100 m au dessus de l'habitation, par exemple), que l'on turbinerait comme le fait EDF pour produire de l'électricité à partir de l'eau des barrages. Il faudrait une quantité d'eau de 1 500 tonnes pour alimenter le réfrigérateur. En supposant que l'eau est montée à dos d'homme (40 kg d'eau par voyage) et que l'on donne au travailleur une demi-heure pour monter l'eau et redescendre pour chercher un nouveau chargement, il faudrait 37 500 voyages. Cela représenterait une douzaine de personnes travaillant 8h par jour. Si on payait ces travailleurs 12€ de l'heure (charges sociales comprises), cela représenterait une somme annuelle de 225 000 € ! Une somme sans commune mesure avec le prix de l'électricité. Même si on ne faisait que nourrir les gens sans les payer cela coûterait plus cher que d'acheter l'électricité. Nous vivons dans un monde est l'énergie est peu chère et c'est pour cela que la civilisation s'est fortement développée depuis 2 siècles.

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