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Coupures d’électricité volontaires en Allemagne pour assurer la transition énergétique (17/12/2012)

La transition énergétique allemande, introduisant de plus en plus d’énergie intermittentes comme l’éolien, par exemple fait qu’il peut être parfois plus avantageux de couper le courant à quelques gros usagers que de démarrer de nouvelles sources utilisant des combustibles fossiles. L’Allemagne ira-t-elle vers des coupures de plus en plus fréquentes lorsque de plus en plus d’énergies intermittentes seront utilisées ? Les particuliers eeront-ils touchés un jour ? La chronique du 16/12/2012 de Paul-Frederik Back : Security of supply in a new interpretation résume cette situation.

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L’énergie en France : l’heure des mauvais choix (13/11/2012)

La France a la chance de disposer aujourd’hui d’une électricité pas chère qu’elle produit pour 90% en utilisant l’énergie nucléaire et l’hydraulique, c’est à dire sans émissions de CO2. Cette électricité est environ deux fois moins chère qu’en Allemagne. C’est un avantage indéniable pour les industriels gros consommateurs d’énergie. Le reste de l’énergie que l’on consomme, comme le pétrole pour les transports, représente une facture énergétique de plus de 60 milliards chaque année. Ce sont des devises qui s’envolent et qu’il faudrait compenser par l’exportation de produits manufacturés ou de services. Or on est loin du compte avec environ 80 milliards de déficit pour 2011. Réduire la part du nucléaire comme le souhaite le gouvernement ce sera accroître nos importations de gaz naturel d’où une augmentation du déficit. Les subventions accordées au photovoltaïque et à l’éolien font le bonheur des industries étrangères qui les fabriquent et ceci augmente encore notre déficit. Tout est fait actuellement pour détruire certains avantages que la France a dans le domaine de l’énergie. Notre pays n’a pas encore compris que l’on est dans une guerre économique où tous les coups sont permis pour affaiblir l’adversaire. Ceci se traduira immanquablement par une délocalisation de certaines industries fortement consommatrices d’énergie, donc par du chômage en plus. Par exemple, les industries qui produiront en France auront du mal à être compétitives avec leurs homologues américains pour lesquels le prix de l’énergie diminue grâce au gaz de schiste et au pétrole de schiste. L’article ci-dessous donne l’avis de l’agence internationale de l’énergie sur les choix énergétiques actuels de la France.

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/11/12/20002-20121112ARTFIG00608-l-aie-sceptique-sur-les-choix-de-la-france.php

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Crise dans l’éolien européen (9/11/2012)

6700 suppressions de postes chez le leader éolien mondial danoisVestas (dont 3000 en 2013); 1800 licenciements chez le fabricant d’éoliennes espagnol Gamesa; les énergies renouvelables qui devaient créer beaucoup d’emplois commencent mal. Ceci vient d’une part de la diminution des coûteuses subventions accordées jusqu’ici et d’autre part de la concurrence asiatique. En France Alstom souffre aussi.

http://www.lesechos.fr/08/11/2012/LesEchos/21308-110-ECH_la-crise-de-l-eolien-atteint-des-proportions-dramatiques.htm

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L’Europe n’aime plus les biocarburants (5/11/2012)

Après avoir poussé cette filière puisque l’objectif était d’incorporer 10% de biocarburant dans les carburants à l’horizon 2020, ce taux est abaissé à 5% . De plus, les biocarburants de deuxième génération (issus biomasse lignocellulosique) et de troisième génération (obtenus à partir de micro-algues) sont mis dans le même panier que ceux de première génération produits aujourd’hui. Cette politique mènera l’Europe à une dépendance à 100% du pétrole importé à l’horizon 2035.

http://www.latribune.fr/green-business/l-actualite/20121024trib000726904/les-fabricants-de-biocarburants-de-deuxieme-generation-demandent-plus-de-soutien-de-bruxelles.html

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Q-cells le fleuron du solaire allemand racheté par le sud coréen Hanwha Solar One (5/11/2012)

Q-cells, la star du solaire allemand qui a déposé son bilan en avril 2012 et a été reprise par le coréen Hanwha Solar One, permet de créer  l’un des plus gros acteur mondiaux dans le domaine du solaire photovoltaïque.

http://www.latribune.fr/green-business/l-actualite/20121024trib000726952/hanwha-q-cells-gmbh-un-nouveau-poids-lourd-du-solaire-mondial.html

http://www.latribune.fr/green-business/l-actualite/20120829trib000716798/le-sud-coreen-hanwha-reprend-l-allemand-q-cells.html

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Chine : démarrage très lent de la voiture électrique (5/11/2012)

En Chine, même avec des subventions importantes aux acheteurs, la voiture électrique peine à démarrer.

http://www.latribune.fr/green-business/l-actualite/20121024trib000726938/en-chine-aussi-des-debuts-poussifs-pour-la-voiture-electrique.html

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Pologne : entre nucléaire et gaz de schiste il faut choisir (5/11/2012)

La Pologne doit choisir entre l’énergie nucléaire et le gaz de schiste poursatisfaire une partie de ses besoins en énergie. Aujourd’hui, 90% de l’électricité de ce pays est produite à partir du charbon.

http://www.romandie.com/news/n/_La_Pologne_doit_choisir_entre_nucleaire_et_gaz_de_schiste_47241020121948.asp

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De l’exploitation d’une centrale nucléaire à son démantèlement : 9 emplois sur 10 de perdu (5/11/2012)

Fermer une centrale nucléaire  c’est détruire des emplois. Pour 10 emplois d’exploitation de la centrale, il n’y aura qu’un emploi créé pour le démantèlement et encore au bout d’un certain temps. Les premiers sont aussi mieux payés que le second.  Fermer la centrale de Fessenheim alors qu’elle peut encore être exploitée et fournir de l’électricité est donc à la fois un gaspillage en termes d’argent mais aussi d’emplois. Cela contribuera à accroître le déficit commercial de la France, accroître ses émissions de CO2 et augmenter le nombre de chômeurs.

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Tchernobyl : la nature environnante plus de 25 ans après (5/11/2012)

Voilà plus de 25 ans que la catastrophe de Tchernobyl s’est produite. A cette époque les gens pensaient que la vie autour de la centrale (animaux, plantes) serait profondément modifiée avec des mutations importantes d’espèces vivantes, voire même la disparition de certaines, et la possibilité de créer un désert sans vie. Paradoxalement ce scénario ne s’est pas réalisé et le film fait et diffusé par Arte a montré qu’au contraire la vie animale s’est parfaitement développée et que la nature était plus belle que lorsqu’il y avait des hommes aux alentours. Des études faites récemment, notamment sur des campagnols présents sur le site, ainsi que des souris amenées là et particulièrement sensibles à la radioactivité, ont montrées que des mécanismes biologiques étaient mis en place pour contrecarrer les effets de la radioactivité. C’est d’ailleurs ce qui est observé pour certaines populations vivant dans des régions très radioactives naturelles. Aurait-on un phénomène d’hormésis? En tout cas il est sûr que l’approximation linéaire utilisée pour estimer les effets des faibles doses surestime grandement la réalité

http://today.ttu.edu/posts/2011/04/25-years-later-amazing-adaptation-in-chernobyl

http://jan.ucc.nau.edu/~dmo2/Chesser%20Baker%2006%20Chernobyl.pdf

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2478521/

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Sortir du nucléaire : pas si facile que cela (5/11/2012)

L’Allemagne possède beaucoup moins de réacteurs de nucléaires que la France et ne veut ne plus utiliser cette source d’énergie dans le futur. Après l’enthousiasme de la population pour cette décision, voila l’Allemagne confrontée au monde réel. La France, qui parle beaucoup de transition énergétique et prend souvent comme exemple l’Allemagne, devrait regarder de plus près ce qui se passe outre Rhin afin que cette transition ne soit pas une évolution vers plus de pauvreté en France.

http://www.letemps.ch/monde/2012/10/23/difficile-sortie-nucleaire#.UJbjD4az7eY

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Vers une électricité plus chère (22/10/2012)

En France l’électricité n’est pas chère comparée à nos voisins européen. Le consommateur français paye ainsi son kWh deux fois cher qu’un allemand. La tendance générale est néanmoins vers une augmentation du prix de l’électricité. La commission d’enquête du Sénat prévoit une augmentation de 30% d’ici 2016.

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/20120718trib000709674/la-facture-annuelle-d-electricite-va-bondir-de-30-d-ici-aentreprises-finance/016.html

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Il est facile de faire peur (22/10/2012)

La recherche scientifique c’est avant tout de la rigueur. C’est aussi toujours douter d’un résultat nouveau tant qu’il n’est pas vérifié et revérifié. C’est donc tout le contraire de la communication qui recherche le scoop à tout prix. La récente étude voulant montrer le danger des OGM en est un exemple. Six académies françaises (médecine, sciences, vétérinaire, technologies, pharmacie et agriculture) et d’autres organismes étrangers ont montré que cette étude n’était pas sérieuse. Son but,d’affoler les populations par une communication prématurée, a néanmoins été atteint.

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Aurons-nous des pannes de courant en 2016 ? (21/10/2012)

Pour l’électricité l’offre doit équilibrer à chaque instant la demande. Comme la demande varie au cours du temps, la puissance installée est supérieure à la puissance moyenne (près de deux fois plus en France) afin que le consommateur ait à tout instant de l’électricité.  L’introduction croissante d’éolien, qui est une énergie intermittente, demande de nouvelles lignes de transport qu’il faut construire ce qui prend du temps, notamment à cause de l’acceptabilité sociale. Le réseau de transport de l’électricité joue un rôle essentiel dans cet équilibre. Il est fort possible qu’à partir de 2016, la puissance installée et le transport de l’électricité soient insuffisants face à la demande de pointe pendant certaines périodes de l’année, d’où des risques de coupures.

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/20120905trib000717945/electricite-la-france-sous-la-menace-d-une-coupure-de-courant-enentreprises-finance/016.html

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Plus de 50 milliards de dollars d’investissemnts en R&D en 2012 dans le domaine des semi-conducteurs (21/10/2012)

Plus de 50 milliards de dollars d’investissements sont faits cette année par les industriels dans le domaine des semi-conducteurs. C’est 10% de plus qu’en 2011 et montre bien que seule la R&D peut permettre aux plus grands de garder leur place dans cette industrie fortement capitalistique. Les Echos détaillent la répartition de ces investissements.

http://www.lesechos.fr/06/09/2012/LesEchos/21264-109-ECH_l-industrie-des-semi-conducteurs-franchit--la-barre-des-50-milliards-de-dollars-d-investissements-en-r-d.htm

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On peut peser une molécule (21/10/2012)

Ce qui semblait impossible au siècle dernier est maintenant possible : on peut peser une molécule avec une balance de taille nanométrique. L’Usine nouvelle décrit ce procédé.

http://www.usinenouvelle.com/article/mesure-le-pese-molecule-est-ne.N181320

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Le temps est dur pour les fabricants de panneaux photovoltaïques (21/10/2012)

Rien ne va plus pour les fabricants de panneaux photovoltaïques européens et américains. Faillites et licenciements sont maintenant monnaie courante dans ce secteur où certains pays occidentaux portaient beaucoup d’espoirs à coup de subventions et de tarifs de rachat avantageux. Les fabricants chinois produisent maintenant des panneaux photovoltaïques deux fois moins chers que ceux que l’on trouve en Allemagne ou aux USA. Ils contrôlent 80% du marché des cellules photovoltaïques si bien qu’une bonne partie des subventions accordées dans les pays occidentaux ne font que subventionner les fabricants chinois. Cette situation est d’ailleurs tout à fait analogue à la prime à la casse dans le domaine automobile dont une bonne partie subventionnait la construction de véhicules hors de l’hexagone. Néanmoins, tout n’est pas rose en Chine où les bénéfices des sociétés diminuent dans le domaine du photovoltaïque. Les Echos analysent cette situation.

http://www.lesechos.fr/24/08/2012/LesEchos/21255-081-ECH_la-crise-du-photovoltaique-n-epargne-plus-les-chinois.htm

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/20120821trib000715418/nouvelle-faillite-dans-le-photovoltaique-en-allemagne.html

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Gaz de schiste et haricot de guar (21/10/2012)

Parmi les agents émulsifiants  utilisés pour extraire le gaz de schiste, certains sont déjà dans nos assiettes. C’est le cas du haricot de guar, cultivé en Inde, utilisé dans l’industrie agroalimentaire et aussi utilisé pour nourrir les vaches.

http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/08/23/le-haricot-de-guar-indien-dope-par-le-gaz-de-schiste_1749005_3244.html

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Diviser par 10 le coût du démantèlement des centrales nucléaires (21/10/2012)

Il est possible de diviser par 10 le démantèlement des centrales nucléaires avec une solution simple et sûre. Mais pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué

http://www.techniques-ingenieur.fr/actualite/articles/demantelement-des-centrales-nucleaires-pourrait-on-faire-simple-6883/

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L’électricité de plus en plus chère en Allemagne : une conséquence de la sortie du nucléaire (21/10/2012)

Le choix de sortir du nucléaire en Allemagne (17 réacteurs alors que la France en a 58) va renchérir fortement le prix de l’électricité dans ce pays. Le Figaro économie donne quelques indications sur les conséquences de ce choix.

http://www.lefigaro.fr/environnement/2012/10/15/01029-20121015ARTFIG00654-sortie-du-nucleaire-la-facture-enfle-en-allemagne.php

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Énergies renouvelables : une facture de plus en plus salée (21/10/2012)

En Allemagne comme en France le développement des énergies renouvelables est soutenu par des subventions ou des tarifs de rachat payés d’une manière ou d’une autre par le consommateur. En France c’est une grande partie de la CSPE (Contribution au service public de l’électricité) que l’on voit sur sa facture d’électricité. En Allemagne l’aide aux énergies renouvelables devient de plus en plus forte comme le décrit l’article des Echos ci-dessous. La France est sur la même voie et il faut s’attendre à payer de plus en plus cher. On peut se demander s’il ne serait pas plus judicieux et efficace, en matière de réduction des émissions de CO2 et d’économie des combustibles fossiles de mettre tout cet argent récolté dans l’isolation des bâtiments.

http://www.lesechos.fr/16/10/2012/LesEchos/21292-110-ECH_electricite---la-taxe-sur-les-energies-renouvelables-atteint-un-niveau-record-en-allemagne.htm

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Priorité aux économies d’énergie : ce qui est possible et ce qui ne l’est pas (21/10/2012)

Les économies d’énergie sont la priorité du monde occidental qui consomme plus d’énergie que ce qui est réellement nécessaire. Il existe un certain nombre d’actions qui permettent d’éviter de consommer de l’énergie sans pour autant changer notre confort. Par exemple, aller chercher son pain à pieds plutôt que de prendre sa voiture lorsque la boulangerie est à 200 m de chez soi n’est pas une grosse contrainte si l’on peut marcher. Si l’énergie qu’on utilise vient des combustibles fossiles, éviter de les consommer évite d’émettre du CO2 et réduit les importations ce qui est bon pour la balance commerciale. En France, comme de de nombreux pays riches, il existe de nombreuses possibilités de réduire la consommation énergétique. Il existe néanmoins des contraintes qui font que ce que l’on souhaite n’est pas toujours possible ou réaliste. D’autres mines d’économie existent mais ne sont pas explorées. Le rapport de l’UFE (Union Française de l’Electricité) ci-dessous analyse ce problème et donne des pistes.

http://ufe-electricite.fr/IMG/pdf/ufe_etude_1_.pdf

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Fermeture de Fessenheim : comment gaspiller l’argent du contribuable (21/10/2012)

Fermer Fessenheim est une décision politique mais qui va coûter cher au contribuable.

Elle a un coût financier élevé (des milliards). De plus les travaux demandés par l’ASN pour en améliorer la sûreté seront faits avant la fermeture. C’est un peu comme si on demandait à un automobiliste de réaliser les travaux demandés par le contrôle technique avant de mettre sa voiture à la casse.

Un coût en termes d’émissions de CO2 (il faudra remplacer sa production par des moyens utilisant des combustibles fossiles, donc émetteurs de CO2)

Un coût social qui arrive au mauvais moment puisque l’ordre de grandeur est de remplacer 10 emplois qualifiés bien payés par 1 emploi peu payé pour le démantèlement.

L’article de l’expansion dont le lien est ci-dessous donne des informations quantitative.

http://energie.lexpansion.com/energie-nucleaire/quel-est-le-cout-reel-de-l-arret-de-fessenheim-_a-32-7593.html

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Subventions : avantages et inconvénients (1/10/2012)

Pour développer les énergies renouvelables et bâtir une industrie nationale dans le secteur, certains états ont fortement subventionné le secteur par le biais, notamment, de tarifs de rachat avantageux. Cela a fait la fortune de certains en prélevant un petit peu d’argent sur l’ensemble des consommateurs. De grandes entreprises européennes se sont ainsi développées dans le secteur du photovoltaïque ou de l’éolien, comme en Allemagne ou au Danemark. La facture des subventions devenant de plus en plus élevées pour les consommateurs, les tarifs de rachat ont été baissés rendant ces placements moins intéressants pour les investisseurs. De plus l’arrivée sur le marché de constructeurs asiatiques fournissant des équipements à un coût notablement inférieur à ce que l’on peut produire un Europe a mis en difficulté ou en liquidation un certain nombre de sociétés européennes détruisant ainsi beaucoup d’emplois. Si les subventions sont nécessaires pour démarrer une filière énergétique, et cela a été fait mainte fois dans le passé, elles peuvent être dangereuse lorsque le secteur peine à être compétitif ce qui est le cas actuellement. L’article de Vaclav Smil, ci-dessous, expose parfaitement cette situation en rappelant notamment ce qui s’est passé pour les autres énergies. Il montre que l’on peut être vite en besogne en ce qui concerne les énergies renouvelables.

http://spectrum.ieee.org/energy/renewables/a-skeptic-looks-at-alternative-energy/0

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En 2011, 88% du déficit commercial de la France provient de l’énergie (30/9/2012)

En 2011, le déficit de la balance commerciale de la France s’est élevé à 69,6 milliards d’€, soit environ 1000 € par français. En 2010, elle était déjà de 51,5 milliards d’€. Tous les ans, depuis 2003, la balance commerciale de la France est déficitaire. En 2002, dernière année pour laquelle il y a eu un excédent, celui-ci ne s’élevait qu’à 3,5 milliards d’€.

La plus grosse partie de ce déficit est due aux importations d’énergie qui se montent à 61,4 milliards d’€. Sur ce montant, 80% a pour origine les importations de pétrole. C’est un montant qui est de l’ordre de grandeur du budget annuel de l’éducation nationale. Si nous fermions le nucléaire, comme ce qui est demandé par certains, il faudrait, comme l’Allemagne, mettre en service des centrales au charbon ou au gaz naturel (cf article précédent) puisque les énergies renouvelables ne sont pas encore matures pour complètement satisfaire nos besoins en électricité. Pour l’achat de ces ressources fossiles, il faudrait débourser entre 40 et 60 milliards d’€ supplémentaires ce qui ferait exploser le déficit commercial si aucune nouvelle exportation ne vient compenser cette somme. Dans le contexte actuel cela semble donc très difficile.

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Allemagne : de nouvelles centrales au charbon pour compenser l’arrêt du nucléaire (26/9/2012)

L’Allemagne a décidé de sortir du nucléaire mais il va lui falloir remplacer cette source d’énergie par d’autres pour assurer sa consommation. Il est en principe prévu de passer progressivement au tout renouvelables, essentiellement éolien et solaire photovoltaïque. Or ces dernières sources d’énergie sont encore très chères et surtout intermittentes.  Cela oblige l’Allemagne à se reposer sur des importations et surtout d’avoir à utiliser beaucoup de centrales thermiques au charbon, fortement polluantes et émettrice de CO2. Une centrale au charbon de 2,2 GW a été mise en service en août 2012 et 23 sont en projet. Pour l’éolien ce que l’on récupère en énergie est à peu près la moitié de ce qui était espéré (retour d’expérience sur 10 ans). L’article de Kelvin Kem analyse cette situation alarmante et parle même d’échec pour l’éolien et le solaire.

http://www.contrepoints.org/2012/09/09/96674-allemagne-de-nouvelles-centrales-a-charbon-pour-compenser-les-echecs-eolien-et-solaire

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Transition énergétique et emplois (26/9/2012)

On entend partout que la transition énergétique créera beaucoup d’emplois. Or quand on compte tenu de ceux qui seront détruits c’est tout le contraire. Cela va coûter très cher pour le consommateur d’électricité et le nombre d’emplois détruit par cette transition sera supérieur au nombre de ceux qui sont créés. C’est ce que montre l’article de Jean-Louis Butré dans la Tribune du 25/9/2012 que l’on trouvera au lien ci-dessous :

http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20120925trib000721229/pourquoi-la-transition-energetique-va-detruire-des-centaines-de-milliers-d-emplois.html

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Consommation moyenne d’un français (20/9/2012)

Un français consommait en moyenne 33 800 kWh/an d’énergie finale en 2006 ce qui correspond à 51 300 kWh/an d’énergie primaire. Ceci comprend ce qu’il consomme personnellement et toute l’énergie consommée en France pour assurer l’infrastructure, le commerce, l’industrie, etc.

Les ordres de grandeur de la répartition de cette consommation sont les suivants :

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Quelques ordres de grandeur pour l’habitat

C’est en rénovant l’ancien qu’on fera le plus d’économies d’énergie. Il y a, en France 31 millions de logements à réhabiliter ce qui correspond à une surface de 3,2 milliards de m2. Si l’on voulait que tous ces logements soient aux normes d’ici 2050, il faudrait en rénover environ 800 000 par an. On estime que le coût total de ces rénovations se chiffre à environ 600 milliards d’euros. Même la simple application des mesures préconisées par le Grenelle de l’environnement pour la rénovation thermique dans les bâtiments anciens, les logements sociaux et les bâtiments publics s’élève à 192 milliards d’euros.

La construction de logements neufs varie d’une année sur l’autre en fonction de la situation économique. L’ordre de grandeur est de 300 000 à 400 000 logements neufs par an. La construction d’un logement demande beaucoup d’énergie et la fabrication de 1 tonne de ciment produit 1 tonne de CO2. Au niveau mondial la production annuelle est d’environ 2 milliards de tonnes de ciment.

L’énergie nécessaire pour fabriquer un logement est de l’ordre de 2 500 kWh/m2/an. Ceci signifie que pour un logement ancien économe en énergie (environ 100 kWh/m2/an) cela correspond à 25 ans de consommation énergétique du logement.

On s’est aperçu que les performances mesurées des anciennes constructions en kWh/m2/an sont entre un tiers et un quart inférieures à ce que donnent les calculs qui sont utilisés pour évaluer la performance énergétique. Par contre, les nouvelles constructions consomment en réalité plus que ce que donne la théorie.

Des faits troublants sont à méditer lorsque l’on considère la Belgique. Outre le fait que la consommation réelle des logements anciens est inférieure aux calculs théoriques (cf. ci-dessus), les émissions de CO2 produites par l’habitat depuis 1990 ont augmenté de 20% en Belgique alors que les nouveaux bâtiments sont bien mieux isolés que les anciens. De plus l’empreinte écologique de la Belgique a été multipliée par 2 depuis 1960 malgré d’importants progrès au niveau de la construction.

De manière plus générale, des statistiques gouvernementales (USA/Norvège) montrent que l’information officielle dispensée sur les économies d’énergie liées au changement des fenêtres est fausse. Si l’on tient compte en plus de l’énergie grise pour fabriquer celles-ci et l’impact de leur fabrication sur l’environnement, il vaut mieux garder les anciennes fenêtres. On a par contre un gain important en doublant le simple vitrage par un cadre intérieur pourvu d’un double vitrage.

Référence ICOMOS, séminaire européen 2008, Les cahiers d’ICOMOS France, 2008

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Quelques prix de l'électricité en Europe (30/1/2012)

Le prix de l'électricité varie d'un pays à l'autre. Le tableau ci-dessous donne le prix de l'électricité pour quelques pays pour les particuliers et pour les industriels. Ces chiffres, venant d'EUROSTAT, correspondent au premier semestre 2009. Comme on le voit, la France a accès à des tarifs de l'électricité relativement bas comparés à la moyenne européenne et à quelques pays indiqués dans le tableau. Cet avantage pourrait disparaître si des choix plus coûteux, ne tenant pas compte de l'aspect économique, sont fait par la suite. Un alignement sur l'Allemagne, par exemple, conduirait à une augmentation de la facture des particulier de près de 80% et de 60% pour les industriels. Les prix sont en €/MWh. 1 MWh = 1000 kWh. Une famille française consomme, hors chauffage, de l'ordre de 3,5 MWh/an =3 500 kWh/an.

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Diminution des émissions de CO2 des véhicules particuliers en Europe (12/1/2012)

L’automobile est sans cesse en progrès. Selon l’ACEA (European automobile manufacturers association), les émissions de CO2 des véhicules sont passées d’une moyenne de 186g/km en 1995 à 160g/km en 2005. Elles sont encore inférieures aujourd’hui mais le taux de véhicules diesels (qui émettent moins que ceux à essence) est passé de 25% à 53% du parc automobile. Les véhicules se sont alourdis (sécurité, insonorisation, confort…) et la masse moyenne est passée de 1101 kg à 1261 kg soit une augmentation de 14,5%. La puissance des voitures a aussi augmentée en passant de 64 kW à 81 kW, soit 26,6% ce qui va pourtant dans le sens d’augmenter la consommation de carburant donc les émissions de CO2.

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 Électricité en Allemagne : heureusement l'hiver a été doux jusqu'ici (11/1/2012)

L’arrêt de 8 réacteurs nucléaires en Allemagne sur les 17 existants, suite à la décision prise par ce pays de sortir du nucléaire n’est pas sans poser parfois des petits problèmes. Malgré un hiver exceptionnellement doux en décembre, l’Allemagne a été obligée d’importer de l’électricité d’Autriche pour éviter des coupures. Selon l’AFP, à partir des 10 premiers mois de 2011, on en déduit que les importations d’électricité ont augmenté de 16,7% et que les exportations ont reculées de 8,5%. Les importations (40 TWh pour l’année) s’équilibrent à peu près avec les exportations (42 TWh) alors qu’auparavant l’Allemagne était nettement exportatrice.

Le problème majeur est le réseau de transport de l’électricité qui n’est pas suffisant pour transporter toute l’électricité produite par les éoliennes (lorsque celles-ci tournent à plein régime) situées au nord de l’Allemagne vers les industries situées au sud. Par conséquent certaines éoliennes doivent arrêtées alors qu’elles pourraient produire (le nombre d’arrêts forcés a quadruplé en 2011 par rapport à ceux de 2010). Cette situation se traduit par des coupures de courant pour les industriels. Le gestionnaire de réseau doit donc gérer une situation délicate pour éviter des « black out ».

Pour rappel, en 2010, le prix de l’électricité pour un particulier était de 23 c€/kWh en Allemagne. Il est de 13 c€/kWh en France.



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Quelques prix de l'électricité en Europe (30/1/2012)


Le prix de l'électricité varie d'un pays à l'autre. Le tableau ci-dessous donne le prix de l'électricité pour quelques pays pour les particuliers et pour les industriels. Ces chiffres, venant d'EUROSTAT, correspondent au premier semestre 2009. Comme on le voit, la France a accès à des tarifs de l'électricité relativement bas comparés à la moyenne européenne et à quelques pays indiqués dans le tableau. Cet avantage pourrait disparaître si des choix plus coûteux, ne tenant pas compte de l'aspect économique, sont fait par la suite. Un alignement sur l'allemagne, par exemple, conduirait à une augmentation de la facture des particulier de près de 80% et de 60% pour les industriels. Les prix sont en €/MWh. 1 MWh = 1000 kWh. Une famille française consomme, hors chauffage, de l'ordre de 3,5 MWh/an =3 500 kWh/an.


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Diminution des émissions de CO2 des véhicules particuliers en Europe (12/1/2012)


L’automobile est sans cesse en progrès. Selon l’ACEA (European automobile manufacturers association), les émissions de CO2 des véhicules sont passées d’une moyenne de 186g/km en 1995 à 160g/km en 2005. Elles sont encore inférieures aujourd’hui mais le taux de véhicules diesels (qui émettent moins que ceux à essence) est passé de 25% à 53% du parc automobile. Les véhicules se sont alourdis (sécurité, insonorisation, confort…) et la masse moyenne est passée de 1101 kg à 1261 kg soit une augmentation de 14,5%. La puissance des voitures a aussi augmentée en passant de 64 kW à 81 kW, soit 26,6% ce qui va pourtant dans le sens d’augmenter la consommation de carburant donc les émissions de CO2.  


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Electricité en Allemagne : heureusement l'hiver a été doux jusqu'ici (11/1/2012)


L’arrêt de 8 réacteurs nucléaires en Allemagne sur les 17 existants, suite à la décision prise par ce pays de sortir du nucléaire n’est pas sans poser parfois des petits problèmes. Malgré un hiver exceptionnellement doux en décembre, l’Allemagne a été obligée d’importer de l’électricité d’Autriche pour éviter des coupures. Selon l’AFP, à partir des 10 premiers mois de 2011, on en déduit que les importations d’électricité ont augmenté de 16,7% et que les exportations ont reculées de 8,5%. Les importations (40 TWh pour l’année) s’équilibrent à peu près avec les exportations (42 TWh) alors qu’auparavant l’Allemagne était nettement exportatrice.

Le problème majeur est le réseau de transport de l’électricité qui n’est pas suffisant pour transporter toute l’électricité produite par les éoliennes (lorsque celles-ci tournent à plein régime) situées au nord de l’Allemagne vers les industries situées au sud. Par conséquent certaines éoliennes doivent arrêtées alors qu’elles pourraient produire (le nombre d’arrêts forcés a quadruplé en 2011 par rapport à ceux de 2010). Cette situation se traduit par des coupures de courant pour les industriels. Le gestionnaire de réseau doit donc gérer une situation délicate pour éviter des « black out ».


Pour rappel, en 2010, le prix de l’électricité pour un particulier était de 23 c€/kWh en Allemagne. Il est de 13 c€/kWh en France.